Dans le cadre du sport ou d’une promenade il n’est pas rare de se fouler la cheville quand on n’a pas vu les reliefs à temps. Ce terme commun fait en fait souvent référence à une entorse. Celle-ci peut avoir plusieurs degrés de gravité. Votre ostéopathe à Marquette ne peut pas soigner l’entorse en elle même mais complète le processus de traitement pour redonner toute sa souplesse à la cheville et limiter son impact sur le corps entier.
Qu’est-ce qu’une entorse ?
Dans une articulation, les pièces osseuses sont maintenues entre-elles par des ligaments. Ce sont des petites cordelettes de tissus fibreux qui sont attachées aux os et qui limitent les mouvements de l’articulation et empêchent ceux qui ne sont pas utiles. Les ligaments sont les garants de la stabilité de l’articulation.
Cependant, leur résistance est limitée et lorsqu’un mouvement est trop rapide, trop fort, ou trop ample ils peuvent céder. C’est une entorse. Celle-ci peut aller du simple étirement à la rupture complète.
Les symptômes immédiats vont être une douleur sur le lieu du ligament pendant une minute avec parfois un gonflement ou un hématome. Souvent la douleur est forte mais courte dans le temps. On peut remarcher juste après dans le cas d’une entorse de cheville. Mais la lésion peut être bien là malgré tout.
Les jours suivants, une douleur persistante peut apparaître, parfois associée à une instabilité. En effet l’articulation n’est plus bien maintenue. Cela est d’autant plus problématique lorsque la cheville ou le genou est touché. La difficulté de l’instabilité est qu’elle favorise à son tour les entorses secondaires. C’est pourquoi il est important de traiter convenablement cette blessure surtout lorsqu’on sollicite beaucoup l’articulation.
Comment sont traitées les entorses ?
La kinésithérapie
Le but est de redonner une stabilité à l’articulation. Le traitement passe donc par de la rééducation kinésithérapeutique pour remuscler l’articulation et la maintenir par les tendons des muscles alentours. En effet, les ligaments ne peuvent pas se rétracter après avoir été étendus.
Associé à ça, le traitement visera à travailler la proprioception. C’est la capacité à sentir notre propre position articulaire. C’est ce qui nous permet de tenir debout en fermant les yeux, en nous aidant à réguler sans cesse notre équilibre. Cela permet au corps de réagir automatiquement aux positions articulaires limites pour ne pas que de nouvelles lésions apparaissent. Elle est effective grâce aux appareils de Golgi, des éléments qui relatent en permanence au système nerveux central l’état d’étirement de l’ensemble des tendons et ligaments. En combinant les informations de tous les ligaments et tendons le cerveau peut connaitre précisément la position de l’articulation et le risque de déséquilibre ou de chute, ou bien encore de lésions des structures. Pour que la proprioception soit efficace, il faut entraîner le cerveau à analyser les informations et à réagir en conséquence.
Cependant en plus de la lésion spécifique du ligament, les articulations peuvent présenter des dysfonctions. Le mouvement brusque et traumatique peut entraîner des blocages. Dans le cas de la cheville, pour l’entorse du ligament collatéral externe qui est la plus courante, le patient aura des difficultés à relever le pied ou des douleurs à la marche même après la rééducation.
L’ostéopathie
L’ostéopathe testera l’ensemble des articulations de la zone touchée ainsi que les répercutions que ces blocages ont pu avoir sur le reste du corps. Elle vérifiera que l’ensemble des articulations peuvent effectuer les mouvements habituels, et dans des amplitudes symétriques. Si l’une d’elles va dans un sens mais pas dans l’autre il y a dysfonction. Le but de l’ostéopathe sera de lui redonner sa mobilité dans le paramètre altéré.
Le talus, os du pied se positionnant dans la pince tibio-fibulaire inférieure, est souvent touché dans les entorses de cheville. La plus fréquente est la lésion du ligament collatéral fibulaire antérieur. Lors de celle-ci, l’articulation effectue un mouvement d’inversion (combinaison des mouvements de flexion plantaire, supination et rotation interne) trop important par rapport aux capacités physiologique. Le mouvement de la cheville peut être limité notamment en flexion dorsale par le blocage de cet os. Une technique structurelle pourra débuter le traitement afin de redonner d’emblée une bonne mobilité articulaire de la cheville.
En plus du travail articulaire, un travail fonctionnel sur les tensions musculaires et fasciales abordera la zone dans son entièreté. Un ponçage des muscles, des étirements, du crochetage compléteront la traitement et préviendront les réapparitions des symptômes.