Les douleurs de dos sont très fréquentes. Elles peuvent s’appeler des lombalgies ou des dorsalgies selon le niveau du dos où elles sont ressenties. Elles sont la conséquence d’une mauvaise position au travail, d’efforts répétés ou de problèmes posturaux. Les consultations ostéopathiques sont très efficaces sur ce type de douleurs.
Pourquoi a-t-on a mal au dos ?
Le dos et la colonne vertébrale supportent la tête et l’ensemble de la posture. C’est le rachis qui nous permettent de tenir en équilibre debout et de regarder droit devant nous. Ils s’adaptent aux variations de notre environnement pour maintenir la position souhaitée. Les muscles travaillent autour des articulations de la colonne et des côtes ainsi que du bassin pour réaliser les mouvements souhaités.
Il arrive que les articulations se bloquent.
Cela peut se produire à la suite de :
- d’une position mal-adaptée tenue trop longtemps,
- d’un effort physique trop important,
- d’une chute ou un choc comme après un accident de voiture
- de la sollicitation de son dos dans de fortes amplitudes de mouvement
- de la pratique d’un pratique d’un sport, notamment les sports asymétriques
- d’un « faux mouvement »
- d’une période de stress
- d’une dysfonction viscérale
Par ces blocages, les articulations contraignent le muscle et l’obligent à s’étirer en permanence ou à se contracter plus fort pour effectuer un mouvement. Tout cela le fatigue et provoque des douleurs.
À cela peuvent s’ajouter des altérations de la structure. Les hernies discales sont fréquentes au niveau des lombaires et donnent des douleurs irradiantes à l’arrière de la cuisse et parfois de la jambe.
La pathologie rhumatologique comme les spondylarthrites ankylosantes, ou les pseudo-polyarthrites rhyzoméliques sont quant à elles des pathologies dégénératives qui raidissent les articulations du dos et empêchent progressivement les mouvements.
Que faire si vous souffrez d’un mal de dos ?
Dans un premier temps, on peut appliquer du chaud, grâce à une douche chaude ou un patch, ou bien encore une bouillotte. Cela permet de détendre les muscles et de calmer un peu les douleurs.
Il arrive que les patients des ostéopathes prennent des antalgiques ou des myorelaxants, sur les conseils de leur médecin.
On peut également masser la zone à l’aide d’une crème chauffante ou bien d’une huile de massage.
Ces solutions permettent de relâcher temporairement les muscles ce qui lève partiellement la douleur. Mais elles ne sont que symptomatiques. En effet, le problème ne vient pas du muscle en lui-même mais de l’articulation qui est bloquée. Tôt ou tard, le muscle reprendra sa position précédente et les douleurs réapparaîtront.
Une consultation ostéopathique peut lever ces blocages et permettre aux muscles de se relâcher durablement. Elle ne permet pas de guérir les altérations des structures si elles sont endommagées, mais elles peuvent soulager les douleurs que ces pathologies entraînent.
La consultation avec un ostéopathe.
Questionnaire d’investigation et de recherche des causes.
Au début de la consultation, l’ostéopathe va poser plusieurs questions sur l’origine de la douleur, la chronologie des événements, les troubles parallèles qui peuvent être apparus (difficultés de digestion, paresthésies (« fourmis ») dans les mains ou les pieds, maux de tête ou migraines ou migraines…). Cela va lui permettre de trouver des pistes à explorer par la suite pour connaître l’origine de la douleur.
Ensuite, l’ostéopathe va passer à l’examen clinique.
Il va d’abord observer la posture du patient, pour savoir si celle-ci est équilibrée ou non. Il pourra alors tester la mobilité de la colonne. Cette étape consiste à voir si les articulations bougent bien dans tous les sens dans lesquels elles sont censés bouger. Par ces tests, il pourra repérer les blocages susceptibles de provoquer les symptômes du patient.
La mobilité du thorax, du bassin, des vertébres cervicales, ou du reste du corps pourra également être explorée. Les blocages articulaires et les contractions ou les spasmes musculaires vont en effet créer des chaînes lésionnelles. Un blocage en entraîne un autre jusqu’à créer un chemin de blocages. C’est pourquoi l’ostéopathe ne va pas forcément traiter l’endroit exact où la douleur est ressentie, mais une autre zone du corps qui sera le début de la chaîne. En supprimant la dysfonction initiale, on s’assure de la pérennité du traitement.
Si des signes d’alerte sont présents à l’interrogatoire ou lors des tests ostéopathiques, des tests médicaux pourront être faits afin d’éviter tout risque de pathologie sous-jacente ou de contre-indication à une technique.
Le traitement adapté au patient:
Selon les dysfonctions trouvées, le profil du patient ou les contre-indications éventuelles qu’il présente, le traitement sera différent.
Les techniques structurelles, qui font parfois craquer l’articulation, sont souvent perçues comme un gage d’efficacité. Cependant, des techniques douces seront parfois plus adaptées, mais non moins efficaces. L’ostéopathe choisira la technique en fonction de son ressenti et de celui du patient. Il peut arriver que l’on ressente un soulagement immédiat, mais que la totalité des douleurs ne partent qu’au bout de deux jours. Le corps doit assimiler les nouvelles informations qui lui ont été données pour se relâcher complètement.
Après la consultation:
Pour prévenir la réapparition des douleurs, il peut être intéressant de s’étirer régulièrement. Les muscles antérieurs du thorax étant toujours plus forts, la tendance du corps est à » l’enroulement sur lui-même ».
Si on ne les étire pas, ils forcent les muscles du dos à l’étirement permanent, ce qui crée des douleurs.
Pour les dorsalgies, les pectoraux sont souvent incriminés.
Pour les lombalgies, ce sont les abdominaux, mais aussi les viscères. Lorsque l’on a mal au ventre ou qu’on ressent une petite gène, on a tendance à se plier en avant.
Il peut donc être salutaire de réguler son alimentation en cas de lombalgies récurrentes en rapport avec les repas.
Il est enfin recommandé de consulter son ostéopathe une à deux fois par an afin de lever les dysfonctions, même si elles ne créent pas encore de douleurs. Les symptômes apparaissent bien souvent avec l’accumulation de dysfonctions au fil du temps. Au bout d’un moment, le corps ne sait plus compenser correctement. Les mouvements perdent donc en amplitude et les maux apparaissent.
La consultation préventive évite les épisodes aigus tels que les torticolis ou les lumbagos.
Les sportifs peuvent être amenés à consulter un peu plus souvent en raison des contraintes que subit leur corps et des exigences de performance qu’ils ont.
Le mal de dos est une douleur récurrente
Tout le monde l’a déjà expérimenté. Cependant, ce n’est pas une fatalité. Il existe des solutions et l’ostéopathie en fait partie. Elle peut vous offrir un soulagement durable et une amélioration de votre qualité de vie. Que ce soit un problème chronique ou un blocage aigu, votre ostéopathe peut vous aider. N’hésitez pas à lui en parler et à lui demander des conseils.